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Voila, cela fait longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelle de mon petit filleul du mali.
Pour les nouveaux, Cheickne Hamallah de son prénom entier, que nous appellons affectueusement Cheickne, est un petit malien. Il est née le 26/01/2005 est a donc 8 ans. Il vit dans un petit village dans la province de baoulé, près de Bamako au Nord du Mali.
Voila pour le récapitulatif de la situation. J'ai d'ailleurs le bonheur de vous apprendre que Cheickne n'a pas été touché par la guerre au Mali. Celle-ci c'est, en effet, déroulé a plus de 300km de chez lui, comme il me l'expliquait dans sa dernière lettre.
Il entre cette année en classe de CP2. C'est une spécificité des pays de la france afrique. En effet, les cours ont lieu en français alors que ce n'est pas la langue maternelle des enfants. Par exemple dans la province de Baoulé, on parle le bambara ou le bamakan.
L'année dernière, la matière préféré de Cheickne était la lecture. Il veut d'ailleurs devenir enseignant. Comme la plupart des enfants de son age, il aime jouer au football.
J'ajoute une photo et un petit dessin de lui
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Maudit pays imaginaire!
Une fillette, enterrée jusqu’au cou, dans un Armero qui n’existe déjà plus, un garçonnet mourant de cancer dans un pays qui, également, n’existe plus. C’est un pays fictif, où les fils n’ont pas de père, et les mères pleurent les fils qui n’existent plus.C’est une mort lente celle de ce pays fictif qui éteint ses fils un à un. Une mort comme celle du garçon de la presse, comme celle de la fillette d’Armero.
Maudit pays imaginaire!
Nous regardons, nous, les enfants, terrorisés, le pays fictif nous enlever nos parents et nous ensevelir lentement dans une avalanche de fumier. Nous mourons là, les enfants. Lentement, à la lumière des caméras et des journaux du monde.
La mort arrive, lente, dans ce pays fictif, elle s’assied à tes côtés, silencieuse, comme la faim. Elle te donne la main, la mort lente, te caresse, te rappelle que tu es une fillette fictive dans un pays imaginaire, où la vie est mourir.
Maudit pays imaginaire!
Et moi je me lève, je touche ma peau, je ne suis pas encore tout à fait morte, pas comme la fillette qui mourut dans la boue, ni comme le garçonnet naufragé dans la presse. Je prends la mort par la main, doucement, et je chemine, dans le pays imaginaire, à la recherche de cette enfance perdue.
Je cherche un père pour lui donner un fils, un fils pour le ramener à une mère, je cherche un frère qui perdit la trace de sa soeur. Je cherche encore la tombe vide, je cherche à cheminer vers un village fictif et entendre au loin le tumulte d’enfants inexistants mais gais, je cherche le fils qui n’est pas parti, celui qu’ils n’emmenèrent pas, celui qu’ils ne ramenèrent pas déchiqueté.
Maudit pays imaginaire!
Viens, si tu vis encore, si tu n’es pas déjà mort de la mort lente de l’enfance arrachée, oui, viens…Cherchons un enfant qui meurt lentement, serrons-le sur la poitrine, donnons-lui la vie, cherchons-lui son père, faisons-le rire avec des contes extravagants de cités lointaines et imaginaires, faisons-le pleurer avec notre bonté.
Dans un pays fictif, où l’enfance meurt d’une mort lente imaginaire, on cherche un acte d’amour, spontané, juste, décisif. Un seul,
Catalina Guerra
Source: http://www.latinreporters.com/colombiesoc081201.html
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.Le temoignage de michael hosea: être Albinos en TanzanieMichael hosea est né en 1995. Il est l’aîné d’une fratrie desix enfants et l’un des trois membres de sa famille proche atteints d’albinisme. Il vit à Dodoma, en République-Unie de Tanzanie, et est sur le point de terminer ses études secondaires." Je suis né à Mwanza, la deuxièmeville de la République-Unie deTanzanie. Je suis l’aîné et visavec mes frères, sœurs et mesparents à Dodoma, la capitale.Nous sommes une fratrie desix enfants; une de mes sœurset un de mes frères sontégalement albinos.Les difficultés provoquées parma maladie rendent ma vie trèsdifficile. Le soleil me gêne toujours et je dois me couvrir avecdes vêtements épais, à mancheslongues et porter des lunettes desoleil pour protéger mes yeux.J’ai également des difficultés àl’école. Parfois, je ne vois pas letableau et je dois toujours m’asseoir à l’ombre. Les technologiespermettant d’améliorer la vision,comme les lunettes, les loupes etle matériel informatique spécialisé, sont insuffisantes dans monpays. Sans elles, les enfants albinos ont du mal à terminer leursétudes et à trouver un emploi.Ma famille est pauvre et peine àrassembler l’argent nécessairepour couvrir les frais de scolarité.La manière dont les gens noustraitent rend notre vie encoreplus difficile. La discriminationà l’égard des albinos est trèsrépandue et parfois, je souffrede l’absence d’amis. De plus,certaines personnes croient àd’horribles mythes selon lesquelsnous ne serions pas humainsmais immortels, l’albinismeserait un châtiment des dieuxet quiconque nous toucheraitserait maudit.Pire encore, des adeptes de lasorcellerie nous poursuivent,nous tuent et utilisent nos cheveux, des parties de notre corpset nos organes pour préparer dessortilèges et des potions. Depuisdes siècles, certaines personnescroient qu’en amenant des partiesdu corps d’albinos à un sorcierguérisseur, elles deviendront riches et prospères.Il y a quelques mois, grâce àl’intervention d’un ami de monpère, mon frère, ma sœur etmoi-même avons échappé à unassassinat motivé par la sorcellerie. Cet ami a prévenu mon pèreque ses trois enfants albinos risquaient d’être attaqués et l’a priéde quitter Mwanza. Partir n’étaitpas une solution facile en raisonde la situation financière précairede mes parents, mais nous avonsfait nos bagages et sommespartis à 3 heures du matin cettemême nuit.Nous avons parcouru les 500 kilomètres qui nous séparaient deDodoma. Deux jours après, nousapprenions que des gens étaiententrés par effraction dans notreancien domicile avec l’intentionde nous assassiner.Quand ils ont compris que nousnous étions enfuis, ils sont alléschez notre voisin le plus proche.Ce représentant local des albinos nous avait beaucoup aidéset avait vivement plaidé pournos droits au sein de notre communauté. Ils lui ont coupé lesorganes génitaux et les bras etl’ont laissé mourir. Nous avonsappris son triste sort par un appeltéléphonique d’un autre voisin.La nouvelle m’a tellement émuque j’ai beaucoup pleuré, maisque pouvais-je faire ? Telle estnotre réalité.Je ne comprends pas pourquoion en arrive à de tels actes entreêtres humains. Mais je pense quel’éducation est la clé pour fairecesser les meurtres, les mauvaistraitements et la discrimination.Il est important que les gens,y compris les membres de mafamille élargie, comprennent quenous sommes des personnescomme les autres. Nous sommestous semblables.Pour oublier les difficultés de lavie, j’aime composer des chansons et chanter. Je viens d’écrireune chanson sur les albinoset notre combat. Mon rêve estd’arriver un jour à enregistrer mamusique dans un studio et à diffuser mon message. Je prie pourque les gens du monde entiercomprennent un jour que les albinos ne sont pas différents. Noussommes tous des êtres humainset méritons d’être traités avecamour et respect."Remarque :L’albinisme est une maladie génétique rare commune à tous les groupes ethniques. L’absence de mélanine entraîne une pigmentation faible ou nulle des yeux, du système pileux et de la peau. Les albinos sont sensibles à la lumière vive et courent un risque plus élevé que la moyenne de développer un cancer de la peau dû à l’exposition au soleil. La plupart souffrent également de troubles oculaires. D’après Under the Same Sun, une organisation non gouvernementale canadienne, l’albinisme affecte 1 Tanzanien sur 2 000. Si la maladie ne limite pas en soi l’espérance de vie, en RépubliqueUnie de Tanzanie, les albinos vivent en moyenne une trentaine d’années.Comme la plupart des enfants différents(tétus, solitaire, agressif, orphelins,handicapée..), les albinos ont plus de chances d'être accusés d'être des enfants sorciers.La plupart sont des garçons qui ont entre 8 et 14 ans. Souvent battus, parfois brûlés pour exorciser les «mauvais esprits», ils sont ensuite chassés de chez eux quand ils ne sont pas tués.Bibliographie :La situation des enfants dans le monde 2013, les enfants handicapés, une publication de l'uniceflibération.fr afrique: le business des enfants sorciers
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.J'ai souvent parler de la situation des enfants à l'étranger. C'est vrai que la situation dans certains pays est si terrible qu'on ne peut pas s'empécher de s'apitoyer.
On ne me feras pas pas dire qu'en France des enfants meurt de faim. Par contre, nous sommes loin d'être tous égaux, nottament au niveau de l'éducation. J'ai eut de la chance d'avoir des parents qui m'ont tout de suite donné le goût de la lecture et une certaine ouverture sur le monde qui m'a permis jusque là de réussir mes etudes. Mais ce n'est pas le cas pour tous le monde.
En France, à l'entrée en 6eme, 4 élèves sur 10 ont de graves lacunes en lecture et en calcul.
C'est pourquoi je voudrais attirer votre attention sur l'association ZEP de Co, qui c'est donné pour mission de favoriser la réussite scolaire des jeunes issus de familles défavorisées afinn d’en faire des acteurs de la société de demain.
Car un enfant, quelle que soit son origine sociale, peut avoir des difficultés scolaires. L’inégalité survient quand les parents n’ont ni les compétences, ni les moyens financiers d’assurer le relais de l’écoleL’Education Nationale ne propose que des solutions collectives et ne peut faire face à toutes les difficultés individuellesParrainé, entre autre, par le ministére de l'education nationale, ZEP de Co permet à des jeunes en difficultés de bénéficier, s'il le souhaite, de 2 heures de soutien scolaire gratuit.2 façons d'aider ZEP de Co:-Par des dons, naturellement.-Ou, si vous êtes étudiants en grandes écoles où à l'université en donnant 2h de soutien scolaire par semaine benevolement.
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